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Eglise Saint-Jean-Baptiste
L’actuelle église Saint-Jean-Baptiste est une construction néogothique récente.
L’édifice fut reconstruite sur le site de la précédente église datant du XIIIème siècle. La construction s’est réalisée en deux temps. L’architecte Pillloud permit l’édification de la nef, des collatéraux et du clocher de 1903 à 1905. Chœur, déambulatoire et sacristie furent élevés au cours de la seconde campagne de 1928 à 1932 d’après les plans de l’architecte Cheftel. Suite aux dégâts occasionnés durant de la Seconde Guerre mondiale, une importante restauration fut menée par l’architecte Mersier, de 1947 à 1953. La restauration d’après-guerre a également permis la pose de vitraux nouveaux dont les immenses verrières de la croisée du transept réalisées par les maîtres verriers Gabriel Loire de Chartres en 1953 et Mauméjean de Paris en 1955.
L’ancien maître autel, de style néogothique, est un beau travail de marbres et de bronze exécuté par le sculpteur Demas. Il fut donné et consacré par Mgr Grente en 1932. Le devant de l’autel est orné de trois bas reliefs représentant la Nativité, l’Eucharistie et la Passion du Christ.
Les chapelles de Percy : La Vérablière et le Mesnil-Céron
Deux chapelles, distantes de 5 kilomètres et associées à la famille Matignon/Grimaldi, se trouvent près de Percy.
La chapelle de la Vérablière, autorisée par Monseigneur de Matignon en 1720, fut construite par Guillaume-Denis Letellier et sa femme Suzanne Renée Néel, dédiée à Saint-Hubert. Elle devint un sanctuaire clandestin pendant la Révolution, puis restaurée en 1992 par M. Lebouvier. La commune de Percy en devint propriétaire en 1906.
La chapelle du Mesnil-Céron, datant au moins du XIIIe siècle, était un lieu de pèlerinage pour les maux de dent, dédiée à Sainte-Apolline. Actuellement, elle appartient à un propriétaire privé.
Trois autres chapelles ont existé à Percy : la chapelle de Sienne, située dans le champ des Roques au Domaine de Sienne, dédiée à Notre Dame de la Pitié ; la chapelle des Bretonnières, située dans le village du même nom, dédiée à Saint-Sébastien ; la chapelle du Hamel Hubert, située dans le village du même nom et dédiée à SaintHubert. Ces trois chapelles ont aujourd’hui disparu.
Temples et cimetière protestants
Deux temples protestants du XIXe siècle sont présents à Chefresne : le « petit temple », construit entre 1817 et 1824, et le « grand temple », dont la construction a débuté le 25 mars 1847 mais est restée inachevée.
Ils se trouvent au lieu-dit « Le Neufbourg » sur la D455, accompagnés d’un cimetière où reposent 200 personnes, dont le Pasteur Sabatier, à l’origine du grand temple. Celui-ci sert aujourd’hui de lieu culturel pour des événements comme des concerts et des expositions, tandis que le petit temple reste un lieu de culte, conservant son mobilier d’origine en chêne.
L’If de l’enclos
L’If de l’enclos paroissial du Chefresne est situé à l’entrée Ouest de l’enclos, sur la même hauteur que l’église. En effet, auparavant, les ifs étaient principalement plantés dans les cimetières.
Il est jugé en état moyennement bon en raison d’un incendie qui a laissé des traces de feu.
L’If du Chefresne, un site historique reconnu par Grimaldi de Monaco, est un témoin temporel de l’histoire de ce lieu. En raison de son âge avancé, il est possible de conclure qu’il y était déjà à l’époque où Le Chefresne était une propriété des Grimaldi.
Les cimetières allemand et américain du Chène Guérin au Chefresne
Le 7 août 1944, plus de 2800 soldats allemands et américains furent enterrés sur les terres de Louis Cochard, au Chefresne, lors de la libération du Cotentin par l’armée américaine.
Aujourd’hui, la plaque commémorative, inaugurée en 1944 et le portillon d’origine du cimetière allemand restent en place.
Le cimetière a été officiellement fermé en 1948, les corps de soldats ayant été transférés aux États-Unis, et les corps de soldats allemands et russes n’ont été transférés qu’en 1957 vers les cimetières américains et russes.
Chaque année, la municipalité rendra hommage aux combattants américains morts pour libérer la France.
Le chemin de la Cannière
En 1944, les Alliés débarquent en France, apportant l’espoir de la libération, mais lescombats sont féroces pour libérer Percy. La bataille de Percy, du 28 juillet au 2 août 1944, est longue et meurtrière. Les collines environnantes et les chemins rendent la progression difficile. Le chemin de la Cannière devient un point critique, où des combats violents opposent les forces américaines et allemandes. Le bombardement massif dévaste la région, laissant derrière lui près de 250 cadavres entassés. La Cannière change de mains plusieurs fois, et les corps des soldats sont finalement déplacés vers des cimetières, témoignant de l’ampleur des pertes subies.
Le champ de course du Domaine de Sienne
Les premières courses de Percy, débutées en 1947, se tiennent initialement sur un terrain temporaire avant de se déplacer en 1948 sur le Domaine de Sienne, offert parMadame Sanoner. Considéré comme un magnifique hippodrome naturel, ce site accueillait une journée de courses par an, mais a fermé ses portes dans les années 1970, mettant fin aux courses à Percy.
Rue du moulin de Haut
Jusqu’en 1822, la rue du Moulin de Haut était une voie creuse qui fut pendant des siècles l’artère principale de Percy avant la construction de la « Grande Route ». Il a été remplacé récemment par la création du nouveau collège en 1983, qui prend alors son nom : « collège du Moulin de Haut ». Le Moulin, quant à lui, est d’origine très ancienne.